La thérapie Systémique Brève

La thérapie brève, née au M.R.I. de Palo Alto, a pour objectif premier le changement d'une situation causant une souffrance.

Elle est non jugeante en ce sens qu'elle refuse tout étiquetage du patient qui n'est plus considéré comme quelqu'un de malade mais comme un individu en souffrance.

Cette thérapie interactive vise donc la diminution la plus rapide, la plus complète et la plus durable du problème, de la manière la moins envahissante possible

Cette approche est ancrée dans l'ici et le maintenant : le passé sert d'information au thérapeute mais n'est pas la clé qui mène à la solution. Ainsi, le Dr. Doutrelugne dira volontiers qu'en thérapie brève, la connaissance du « «pourquoi » n'est ni nécessaire ni suffisante pour changer. La connaissance du « comment » est, par contre, primordiale: comment le patient procède-t-il ici et maintenant pour créer et entretenir son problème?

Par thérapie « brève », nous faisons référence au nombre de séances de consultation moins important que dans un cadre analytique.

En travaillant sur les interactions du patient avec son environnement (et avec lui-même), cette approche permet d'écourter considérablement la durée de la prise en charge en favorisant néanmoins un changement significatif via des apprentissages durables. La thérapie sera la plus brève possible pour le confort du patient, mais se doit d'être aussi longue que nécessaire...

Selon Cummings « Le patient bénéficiera du nombre de séances dont il aura besoin, ni plus, ni moins». La brièveté est donc plus la conséquence d'une façon de penser - et d'agir - qu'un but en soi.

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